mercredi 3 décembre 2008

Guérilla

Des autoroutes en friches...
Dans les terres des rois
Des landes ravagés
Aux missiles étrangés
Oh! cadave enterré!
Tu me laisses bien froid...

...

Des lacs de feu...
Au fond d'innombrables yeux...
Des gamins affamés
Au fond des bas quartiers
Mènent une lutte de damnès
Pour apprendre à rêver...

...

Oh justice de papier !
Tu leur le laisse amère
Ce goût au fond des bouches
De sang et de graviers,
De sang et de cartouches...

...

Qu'elle est belle ma justice!
Qu'il est droit mon héros!
Un peu trop riche peut-être
Pour sauter sur la piste
Des combats ce siècle.

...

Et tu les vois saigner...
Mais les morts t'indiffèrent
Tu dis "c'est triste c'est vrai
mais l'on ne peut rien y faire"...

...
Allons prenons les armes pour endiguer les larmes
Car les mots sont fusils quand sont pris à partis
mais ont pour avantage de ne pas faire de carnages
ils ne tuent ni ne mordent que ceux qui savent bien
que le sang des enfants à coulé sur leur mains..

(poème de Moa, Zic by Tatu)



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