jeudi 18 décembre 2008

Flamme et Cendre

A la lueur du feu
Flamme et Cendre s'éveillent
d'un bâillement paresseux
s'entremêlent à merveille

dans un divin soupir
tu leur dit de danser
fumé sur le palais
elles t'arrachent un sourire

c'est une danse divine
quant passe la nicotine
au filtre chant du cygne
le ballet se termine

comme part le tabac
Flamme s'éteindra
se consume la feuille
de Cendre le cercueil

vendredi 12 décembre 2008

Journal d'Hirondelle


"C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou."

"Avec Hirondelle l'histoire ne se finit pas. Je meurs de l'avoir mangée, elle me tue dans mon ventre, en douceur d'un mal aussi efficace que discret. Je trépasse main dans sa main puisque j'écris: l'écriture est le lieu où je suis tombé amoureux d'elle."

hygiène

On ne se rend compte de la valeur d'une chose qu'après l'avoir perdue
quand satisfaction de savoir se qu'on a laisse place à l'inconnu
se rendre compte soudain
qu'il n'en reste plus rien
dans le cas présent s'est d'avoir utilisé
le papier hygiénique propre à la propreté
que ses yeux pour pleurer
et ses mains pour s'essuyer

(plus de PQ )
"Seriously think about using the OCB paper"
Jah => "Chaussette mec! gâche pas les feuilles!"

mercredi 3 décembre 2008

Guérilla

Des autoroutes en friches...
Dans les terres des rois
Des landes ravagés
Aux missiles étrangés
Oh! cadave enterré!
Tu me laisses bien froid...

...

Des lacs de feu...
Au fond d'innombrables yeux...
Des gamins affamés
Au fond des bas quartiers
Mènent une lutte de damnès
Pour apprendre à rêver...

...

Oh justice de papier !
Tu leur le laisse amère
Ce goût au fond des bouches
De sang et de graviers,
De sang et de cartouches...

...

Qu'elle est belle ma justice!
Qu'il est droit mon héros!
Un peu trop riche peut-être
Pour sauter sur la piste
Des combats ce siècle.

...

Et tu les vois saigner...
Mais les morts t'indiffèrent
Tu dis "c'est triste c'est vrai
mais l'on ne peut rien y faire"...

...
Allons prenons les armes pour endiguer les larmes
Car les mots sont fusils quand sont pris à partis
mais ont pour avantage de ne pas faire de carnages
ils ne tuent ni ne mordent que ceux qui savent bien
que le sang des enfants à coulé sur leur mains..

(poème de Moa, Zic by Tatu)



mardi 2 décembre 2008

dur.....

En haut des toits

En haut des toits, un lampadaire
m'éclaire dans une ruelle
d'une démarche sensuelle
je vomis mes derniers verres

à son sein de tendresse
Bacchus m'a allaité
je n'ai pas vu l'ivresse
mais elle ne m'a loupé

la lune me berce au dessus des pavés
un ciel d'ivrogne à Angers
la tête dans les nuages
demain me semble un autre âge

un bruit dans les astres
une injure à l'appareil
doucement je m'éveille
et regarde ta terrasse

en haut des toits
tu es là...


TA GUEULE JE CUVE !!!!

musique maestro


Un la bémol sur mon envie d'évasion
j'imagine dans ma tête la plus belle mélodie
un all along à ma façon
pour m'évader de mes insomnies

juste un accord, une guitare jazz
un verre de vin finit ma phrase
la musique adoucit les mœurs
je la façonne à mon humeur

dans la tablature de ma vie
j'attends toujours le chant du cygne
le concert ce termine
bonne nuit

mardi 25 novembre 2008

Six Lines

Les Artistes

être un peintre, c'est chercher la beauté
c'est savoir pour chaque visage
figer le plus beau paysage

être comédien, c'est chercher la foule
c'est pouvoir à chaque éclat de voix
provoquer la passion et la joie

être musicien, c'est chercher l'harmonie
savoir pour chaque vibration
faire naître en nous la passion

être un artiste, c'est aimer

dimanche 23 novembre 2008

En bleu

S'endormir sous les nuages
en laissant filer son âge
et marcher tout l'été
sur les chemins de l'excès

Ne laisser des lendemains
que souvenirs vagues et incertains
ou l'ivresse inhibant mes sens
redonnait corps à mon essence

Se souvenir sous un ciel bleu
comme la prunelle de ses yeux
se souvenir des jours heureux
ou vivre se faisait à deux

Mais déjà s'effacent les traces
l'amour s'en va comme le temps passe
tout comme le vent dans tes cheveux
il ne survit que dans tes yeux

Et de ces romans d'adieux
je ferais des bouquets de roses
ou peut-être le temps d'une pause
tu te dirais "nous étions deux".

Comme un nuage


J'aimerais être un nuage
pour arriver du rivage
et masquer leur ciel bleu
à ces gens fous et heureux

J'aurais voulu être pluie
mouiller la tête des jeunes filles
et les regarder en riant
sortir leur jolis para-pluies

L'amour est tel les nuages
il passe comme s'écoule la vie
la pluie est comme une jolie fille
te laisse triste et sans courage

Mais les nuages n'ont pas de mains
la pluie n'aime pas la poésie
je ne pourrais plus aux jolies filles
écrire des vers en septains.

Ma fenêtre.

Par me fenêtre déguisé
Je regarde passer les années
qui de moi ou de mes amis
sera le plus vite enterré

Le vent qui souffle sur les pierres
par les fissures de nos murs
me ramènent longtemps en arrière
vers des jours me paraissant moins durs

Ma vie sur ces terres est brève
car je ne suis qu'un éphémère
et face au soleil la Terre
n'est pas plus grosse qu'une pierre

La mort s'avance vers moi
je lui crie "je n'ai pas peur de toi!"
car ma vue seule la glace d'effroi
et en grand je lui ouvre les bras.

.............................???.................................

Les pinguoins ne sont qu'une représentation vaporeuse de ton désir de crême glacé

FonFon ?


j'ai rêvé d'un soleil vert
comme le plus beau des plants
une variété très éphémère
pour planer tel des enfants...

au loin j'entends Jésus qui tousse
la beuh n'est-elle pas assez douce?
je laisse tomber ma bouteille
d'entre mes doigts engourdis

il est temps que je me réveille
le temps passé au paradis
ces moments je veux les partager
sous un éclairage tamisé...