S'endormir sous les nuages
en laissant filer son âge
et marcher tout l'été
sur les chemins de l'excès
Ne laisser des lendemains
que souvenirs vagues et incertains
ou l'ivresse inhibant mes sens
redonnait corps à mon essence
Se souvenir sous un ciel bleu
comme la prunelle de ses yeux
se souvenir des jours heureux
ou vivre se faisait à deux
Mais déjà s'effacent les traces
l'amour s'en va comme le temps passe
tout comme le vent dans tes cheveux
il ne survit que dans tes yeux
Et de ces romans d'adieux
je ferais des bouquets de roses
ou peut-être le temps d'une pause
tu te dirais "nous étions deux".
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