dimanche 23 novembre 2008

Ma fenêtre.

Par me fenêtre déguisé
Je regarde passer les années
qui de moi ou de mes amis
sera le plus vite enterré

Le vent qui souffle sur les pierres
par les fissures de nos murs
me ramènent longtemps en arrière
vers des jours me paraissant moins durs

Ma vie sur ces terres est brève
car je ne suis qu'un éphémère
et face au soleil la Terre
n'est pas plus grosse qu'une pierre

La mort s'avance vers moi
je lui crie "je n'ai pas peur de toi!"
car ma vue seule la glace d'effroi
et en grand je lui ouvre les bras.

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